Dieter Werthmüller

 

Ich bin Dieter Werthmüller, 43 Jahre jung, verheiratet, und ursprünglich aus dem idyllischen Schenkenbergertal im Kanton Aargau. Nach der Kanti arbeitete ich zuerst ein Jahr als Praktikant im geotechnischen Büro 3B Baumann in der Nähe von Aarau, bevor ich den Bachelor in Erdwissenschaften an der ETH begann, zeitgleich wie meine Vorgängerin im Co-Präsidium, Monica Vogel. Ein Semester davon verbrachte ich als Erasmus-Austauschstudent an der Universität Leeds (UK), welches in mir den Wunsch weckte, mehr aus der Schweiz hinauszugehen. Ich absolvierte daher den nur ein Jahr zuvor neu gegründeten «Joint Masters in Applied Geophysics», der von der TU Delft (NL), der RWTH Aachen (DE) und der ETH Zürich angeboten wird. Nach einem einjährigen Abstecher in die Schweiz ins Bauwesen (terra vermessungen AG) zog ich weiter an die Universität Edinburg für meine Doktorarbeit. Diese Arbeit war finanziert von der Erdölindustrie und ich arbeitete danach auch noch weiter für Petroleum Geo-Services in Edinburg, bevor es mich und meine Frau nach Mexiko zog. In Mexiko arbeitete ich zuerst für das Ingenieurbüro Geotem, mit einem Fokus auf Grundwasser und Geothermie. Später ging ich, zuerst als Postdoc und dann als Forscher ins mexikanische Erdölinstitut IMP. Nach knapp fünf Jahren in Mexiko zog es uns weiter in die Niederlanden, wo ich an der TU Delft sechs Jahre tätig war, zuerst wieder als Postdoc und danach als Forscher und Software-Entwickler. Letzten Oktober kamen wir zurück in die Schweiz, wo ich an der ETHZ bei Prof. Martin Saar in der Gruppe der Geothermischen Energie und Geofluide als Projektleiter und Forscher arbeite.

 

Der rote Faden in meinen Tätigkeiten im Ingenieurwesen, der Erdölindustrie sowie auch in der Akademie sind die elektromagnetischen geophysikalischen Methoden zur Erforschung des Untergrundes. Dies in der ganzen Bandbreite vom Messen im Feld zum Interpretieren und Invertieren sowie der Code-Entwicklung dafür. Nebenbei bin ich ein Fürsprecher von Open-Source Software und als solcher im Board des «Software Undergrounds», einer globalen Community von «digital subsurface professionals», also Leuten, die Steine und Computer mögen.

 

Ich war bisher durch meinen Ausland-Aufenthalt nicht im CHGEOL aktiv, fand aber die Aufgabe ungemein spannend, als mich Monica für das Co-Präsidium anfragte. Ich danke Ihnen für Ihr Vertrauen und freue mich auf die Zusammenarbeit mit Mathias und natürlich mit allen Mitgliedern!


 

Dieter Werthmüller

Je m'appelle Dieter Werthmüller, j'ai 43 ans, je suis marié et originaire de la vallée idyllique du Schenkenberg, dans le canton d'Argovie. Après le gymnase, j'ai d'abord travaillé pendant un an comme stagiaire dans le bureau de géotechnique 3B Baumann près d'Aarau, avant de commencer le bachelor en sciences de la Terre à l'EPFZ, en même temps que ma prédécesseure à la coprésidence, Monica Vogel. J'ai passé un semestre en tant qu'étudiant Erasmus à l'université de Leeds (Royaume-Uni), ce qui m'a donné envie de sortir davantage de Suisse. J'ai donc suivi le « Joint Masters in Applied Geophysics », créé seulement un an auparavant et proposé par l’Université technique de Delft (NL), l’Ecole supérieure polytechnique de Rhénanie-Westphalie d’Aix-la-Chapelle (Aachen) (DE) et l'EPF de Zurich. Après un crochet d'un an en Suisse dans le secteur de la construction (terra vermessungen SA), j'ai poursuivi mes études à l'université d'Edimbourg pour ma thèse de doctorat. Cette dernière était financée par l'industrie pétrolière et j'ai, par la suite continué à travailler pour Petroleum Geo-Services à Edimbourg, cela avant que ma femme et moi ne déménagions au Mexique. Là-bas, j'ai d'abord travaillé pour le bureau d’ingénieur Geotem, en mettant l’accent sur les eaux souterraines et la géothermie. Après quoi, j’ai rejoint l’Institut mexicain du pétrole (IMP), d’abord en tant que postdoctorant, puis comme chercheur. Au terme d’environ cinq années passées au Mexique, nous avons décidé de partir pour les Pays-Bas, où j'ai travaillé pendant six ans à l'université technique de Delft, d'abord de nouveau comme post-doctorant, puis en qualité de chercheur et développeur de logiciels. En octobre dernier, nous sommes revenus en Suisse, où je travaille à l'EPF de Zurich avec le Prof. Martin Saar dans le groupe de recherche Energie géothermique et Géofluides avec la fonction de chef de projet et chercheur.

 

Le fil conducteur de mes activités dans l'ingénierie, l'industrie pétrolière ainsi que dans le monde académique est constitué par les méthodes géophysiques électromagnétiques utilisées pour l'exploration du sous-sol. Et ce, dans tous les domaines, depuis les mesures sur le terrain jusqu'à l'interprétation et l'inversion, en passant par le développement du code nécessaire. Je suis également un fervent défenseur des logiciels open source et, à ce titre, je siège au conseil d'administration de « Software Underground », une communauté mondiale de « digital subsurface professionals », c'est-à-dire de personnes qui aiment les roches et les ordinateurs.

 

Je n'étais pas actif au sein de CHGEOL jusqu'à présent en raison de mon séjour à l'étranger, mais j'ai trouvé cette tâche extrêmement intéressante lorsque Monica m'a proposé la coprésidence. Je vous remercie de votre confiance et me réjouis de collaborer avec Mathias et, bien sûr, avec tous les membres !