08_CHGEOL award 2025

CHGEOL award 2025

Chaque année, CHGEOL ne se contente pas d’encourager la recherche appliquée en géologie, mais s’attache aussi à la récompenser. Le CHGEOL award est décerné à des travaux de BSc, de MSc et de PhD en sciences de la Terre jugés pertinents pour les géologues de la pratique. Ce prix récompense aussi bien la recherche appliquée que la recherche fondamentale ayant des implications pratiques. Outre le critère de pertinence pratique, les critères d'évaluation comprennent l'excellence de la recherche, la créativité et l'innovation, la structure et la logique, ainsi que la qualité des résultats des travaux présentés.

 

Le jury du CHGEOL award s’est réuni le 18 novembre 2025 et a relu les 11 travaux de BSc/MSc et les 3 thèses de doctorat soumis à son évaluation. Il a décidé cette année d’attribuer trois prix, un prix partagé entre un travail de BSc et de MSc et un prix pour une thèse de doctorat.

 

Le travail de BSc récompensé est celui de Madame Melanie Streit, réalisé sous la supervision du Dr Christophe Wanner, de l’Université de Berne, et intitulé :

 

"Permeability improvement of sandstones for aquifer heat storage"

 

Le jury récompense ici un travail de Bachelor innovant s’attachant à répondre à une question précise et pertinente. Il s’agit en effet de tester s’il est possible d’augmenter la perméabilité des grès de la molasse d'eau douce inférieure (USM) collecté dans le cadre du projet de stockage de chaleur de Forsthaus (canton de Berne) avec des traitements à l’acide citrique. Le but des traitements est de dissoudre le ciment de calcite. Des tests d’infiltration sur carotte ont été menés. Les résultats montrent que si des réactions avec le ciment ont bien lieu, l’effet a une pénétration limitée ne permettant pas d’augmenter suffisamment la perméabilité. Bien que menée par une chercheuse en début de carrière dans le cadre d’un travail de Bachelor, cette recherche amène des réponses à un problème pratique important. Le travail est rigoureux et bien structuré. Il s’inscrit dans le projet de stockage de chaleur de Forsthaus, une thématique importante pour la transition écologique pour laquelle les connaissances géologiques et la compréhension des conditions dans le sous-sol sont primordiales.

 

Le deuxième travail récompensé est le travail de MSc d’Alexandre Liechti réalisé sous la supervision du Prof. Benoît Valley de l’Université de Neuchâtel et intitulé :

 

« Processus thermiques dans l’anticlinal de Chaumont »

 

Le travail de Monsieur Liechti met en œuvre des méthodes de mesure distribuée de la température en forage, de la télédétection par drone et de la modélisation thermo-hydraulique pour comprendre les transferts thermiques au sein de l’anticlinal de Chaumont dans le canton de Neuchâtel.  Le jury a particulièrement apprécié les méthodes innovantes utilisées et la présentation claire et structurée des résultats du travail.  Les hypothèses de travail sont énoncées explicitement et les approches permettant de les tester sont décrites systématiquement. Les résultats obtenus permettent notamment d’expliquer le gradient géothermique négatif observé dans la première centaine de mètre des forages par l’augmentation de la température moyenne en surface lors des 150 dernières années. La portée pratique du travail concerne l’exploitation thermique d’un éventuel tunnel traversant l’anticlinal de Chaumont. Ce travail fourni les paramètres et les conditions de base permettant de réfléchir aux scénarii potentiels d’utilisation de la chaleur dans ce contexte.

 

Finalement, la thèse de doctorat du Dr Hora Moradi, supervisé par le Dr Christoph Wanner de l’Université de Bern et intitulée :

 

“Mobilization of aluminum and other toxic elements under changing alpine climatic conditions”

 

est récompensée par le Jury. Ces recherches étudient les contaminations de torrents de montagne par de l’aluminium et d’autres composés nocifs en lien avec la fonte de glacier rocheux sous la pression des changements climatiques, avec des exemples en Suisse et en Italie. Ces événements de contaminations se manifestent notamment par des précipités de couleur blanche dans le lit des torrents. Le jury récompense ici un travail innovant à la croisée de thématiques importantes telles que les contaminations géogènes et l’évolution des conditions en milieu alpin liée aux changements climatiques. Ces travaux ouvrent des perspectives de recherche sur le plan fondamental, tout en ayant des conséquences pratiques importantes notamment en ce qui concerne l’évolution de la qualité des eaux dans un contexte de changement des conditions en milieu alpin. Le jury est aussi séduit par la qualité des illustrations et un travail de doctorat bien rédigé et structuré.

 

Encore toutes nos félicitations aux lauréats. Un grand merci aussi aux membres du jury du CHGEOL award pour le temps dévolu à la relecture de ces nombreux travaux. Le jury cette année est formé par Monica Vogel (KIBAG), Emmanuel Marclay (Norbert SA), Florian Dolder (BAFU), Florian Zurfluh (Kanton Solothurn), Manuel Eggiman (Omya AG), Peter Hayoz (swisstopo) et Michael Schnellmann (Nagra).

 

 

 

09_Qualität in der geologischen Arbeit – Bedürfnisse, Herausforderungen und Erwartungen

Projekt «ACTION»: Geologie-Immersion an der DialoGéo 2025

Geschätzte Kolleginnen und Kollegen,

 

wir möchten herausfinden, welche Herausforderungen Sie im Hinblick auf Qualität in der geologischen Arbeit haben. Ihre Rückmeldungen helfen uns als CHGEOL, den Fokus auf eure Bedürfnisse auszurichten.

 

Die Umfrage ist anonym und dauert ca. 7 Minuten. Vielen Dank für eure Teilnahme! https://de.surveymonkey.com/r/CKRVGYQ

Projet « ACTION » : Immersion dans la Géologie lors du congrès DialoGéo 2025

Chers collègues,

 

nous souhaitons mieux connaître les défis auxquels vous êtes confrontés pour assurer la qualité du travail dans le domaine de la géologie. Vos commentaires aideront CHGEOL à mieux se concentrer sur vos besoins.

 

Le sondage dure environ 7 minutes. Merci beaucoup pour votre participation! https://fr.surveymonkey.com/r/M9LPXTC

 

10_Schweizerischer Geologentag 2025

Schweizerischer Geologentag 2025

Am Samstag 6.12. fand der 7. schweizerische Geologentag in der Eventfabrik in Bern statt. Erstmals gastierte der Geologentag am Swiss Geoscience Meeting (SGM). Das grösste Geoevent des Jahres wurde durch die Uni Bern in Zusammenarbeit mit der Akademie der Naturwissenschaften (SCNAT) organisiert. Hier auch einen grossen Dank allen Sponsoren, ohne welche der Anlass nicht in diesem Rahmen hätte durchgeführt werden können.

 

Mit der Zusammenlegung der Events wurde die Möglichkeit geschaffen ein vielfältiges junges Publikum zu erreichen. Umgekehrt hatten die jungen Talente auch die Gelegenheit einen Blick in die Zukunft zu werfen, wohin die Reise nach dem Studium gehen könnte. Dazu standen die unterschiedlichen Austeller aus Privatwirtschaft, Bundesämtern, Uni und Vereinen gerne zur Verfügung Auskunft über mögliche interessierende Themen und Jobaussichten zu geben. Im Sinne der Nachwuchsförderung in der Geobranche wurden ausserdem Speed-Interviews-Sessions abgehalten. Dies ermöglichte einen direkten Austausch zwischen Talenten und Unternehmen. Erste Rückmeldungen zu den Interviews waren sehr positiv. Nach wie vor ist es aber Studierenden nicht bewusst, wie vielfältig und wichtig die «Geojobs» in der Praxis sind. In diesem Sinne liegt es bei uns das veraltete Bild der Geologen mit Hammer und Kompas zu erweitern und in einen grösseren und fachübergreifenden Rahmen zu stellen.

 

 

 

07_Projekt «ACTION»: Geologie-Immersion an der DialoGéo 2025

Projekt «ACTION»: Geologie-Immersion an der DialoGéo 2025

«Immersion» steht in der Schule in Form des Immersionsunterrichtes für intensives «Eintauchen», z.B. in die Welt des Englischen oder Französischen. Am 7./8. November fand am Gymnasium Biel-Seeland zum ersten Mal eine grosse Zusammenkunft der Schweizer Gymnasial-Geografielehrpersonen mit Exkursionen, Workshops und Ausstellungsständen für ca. 140 Teilnehmende statt. Damit war ein Teil der zentralen Motivatoren für ein Studium der Erdwissenschaften aus dem Schulbereich anwesend. Als Zusammenschluss von Uni Bern, ETH Zürich, CHGEOL, «Rundumberge» und dem Verein «Erlebnis Geologie» organisierte das Projekt «ACTION» mit einem grossen Infostand und einer halbtägigen Exkursion eine beeindruckende «Geologie-Immersion» für Lehrpersonen – etwas ganz Neues im Schulbereich, wo die Erdwissenschaften meist nur ein Mauerblümchendasein fristen. Unser gemeinsames Logo «Geology matters / Decoding the past – solutions for tomorrow» erschien an prominenter Stelle auf der Kongress-Website, auf Bannern und Badges.

 

An unserem Stand wurde über die breiten Geologie-Angebote aus den Bereichen Universität, Gymnasium, Wirtschaft und Freizeit informiert. Etwa ein Drittel der anwesenden Lehrpersonen dürfte sich dafür interessiert haben. Die Schulsammlung als Angebot der Uni Bern zog dabei besonders viele Interessierte an, da sie auf bereits weit verbreite Lehrmittel wie die Geologie-Website «CSI Alps» der Uni Bern und auf die Geologiekapitel eines 2023 neu erschienenen Geografielehrmittels aus dem Westermann-Verlag abgestimmt ist. Erfreulich waren auch Kontakte zu Lehrpersonen aus der Romandie, die sich besonders für die Sammlung interessierten und sich auch nach Übersetzungen der Lehrmittel erkundigten, was wir leider bisher nicht anbieten können.

 

Persönliche Gespräche mit Lehrpersonen zeigten, dass grundsätzlich Interesse an der Vermittlung erdwissenschaftlicher Inhalte besteht, dass diese jedoch aufgrund zunehmend überfrachteter Lehrpläne immer weiter an den Rand gedrängt werden. Mit überzeugenden Angeboten an die Lehrperson, welche Türen zu den Erdwissenschaften öffnen können, lässt sich dies zumindest teilweise auffangen. Es darf aber auch nicht verschwiegen werden, dass ein stattlicher Prozentsatz der Gymnasial-Lehrpersonen unseren Stand nicht besuchte. Diese – leider zunehmende – Gruppe von Lehrpersonen wäre wohl nicht unglücklich, wenn die Erdwissenschaften vollends aus den Lehrplänen gestrichen würden. Insbesondere Humangeograf*innen und die immer häufiger als Geografielehrpersonen eingesetzten Nebenfachgeograf*innen finden kaum Zugang zu den Erdwissenschaften und bemühen sich auch nicht darum. Vermutlich erschliessen sich ihnen Sinn und Nutzen der Erdwissenschaften für die Gesellschaft nicht und sie setzen Prioritäten bei humangeografischen Themen. In diesem Bereich liegt noch sehr viel Informationsarbeit vor uns – mit «uns» sind alle gemeint, die im Bereich Erdwissenschaften tätig sind! Gerade der Fall Blatten zeigt exemplarisch, wie eng verzahnt Erdwissenschaften und Humangeografie in der Realität sind und dass wir gute Argumente hätten, wenn sie denn mit genügender Intensität vorgebracht und auch erhört würden.

 

Aus dem grossen Exkursionsangebot wählten mehr als 10% der Teilnehmer*innen die Geologie-Exkursion in das kleine Findlingspärkchen beim Bahnhof Ins, dies dürfen wir als unerwartet grossen Erfolg verbuchen. Trotz feuchtkaltem Wetter mit dichtem Nebel fanden sich alle ein, um sich in die «Sprache der Geisteine» einführen zu lassen, einerseits anhand der einfach verständlichen geologischen Geschichte eines Vallorcine-Konglomerat-Findlings und andererseits anhand des sehr viel komplexeren Allalin-Gabbros aus dem Saastal. Allalin-Gabbro-Findlinge und tausende Acker-Lesesteine aus Allalin-Gabbro sind grossräumig im Seeland verteilt und werden von Peter Thomet vom Verein «Landschafts- und Kulturerbe Drei-Seen-Land» akribisch dokumentiert, was zu einer erstaunlichen, neuen Hypothese zur Ausbreitung von Rhone- und Wallisgletscher führt. Zum Schluss wurde auf die historische und wissenschaftliche Bedeutung von Findlingen in der Schweiz allgemein und auf deren einst nur zögerliche Unterschutzstellung eingegangen, die erst mit der Verbreitung der Eiszeittheorie als «Findlingsschutz im Interesse der Wissenschaft und zur Ehre des Landes» Fahrt aufnahm.

 

Wir hoffen, dass die DialoGéo zu einer festen Institution zur Fortbildung und zum Wissensaustausch für Geografielehrpersonen wird und danken dem Organisationsteam des Verbandes Schweizer Geografielehrpersonen VSGg herzlich für ihre grossartige Arbeit. Auch wenn noch nicht alles perfekt funktionierte, war es für uns ein Erfolg und wir werden nächstes Jahr gerne wieder dabei sein.

 

Autoren: Martin Wyss und Iwan Stössel

 

Projet « ACTION » : Immersion dans la Géologie lors du congrès DialoGéo 2025

Dans le contexte scolaire, le terme « immersion » désigne l’enseignement immersif, c’est-à-dire une plongée intensive, par exemple dans le monde de l’anglais ou du français. Les 7 et 8 novembre, le Gymnase de Bienne-Seeland a accueilli pour la première fois une grande rencontre des enseignants de géographie au niveau des gymnases suisses, avec des excursions, des ateliers et des stands d’exposition pour environ 140 participants. Ainsi, certains des principaux facteurs de motivation liés au milieu scolaire pour poursuivre des études en sciences de la Terre étaient présents. Fruit d'une collaboration entre l'Université de Berne, l'EPF Zurich, CHGEOL, « Rundumberge » et l'association Géologie vivante, le projet « ACTION » a organisé avec un grand stand d’information et une excursion d’une demi-journée, une impressionnante « immersion en géologie » destinée aux enseignants – une nouveauté dans le domaine scolaire, où les Sciences de la Terre mènent le plus souvent une existence discrète.  Notre logo commun « Geology matters / Decoding the past – solutions for tomorrow » figurait en bonne place sur le site web du congrès, sur les bannières publicitaires et les badges.

 

Sur notre stand, nous avons présenté la large palette d’offres en géologie provenant des domaines universitaires, gymnasiaux, économiques et du secteur des loisirs. Environ un tiers des enseignants présents ont manifesté de l’intérêt pour ces informations. La collection scolaire proposée par l'Université de Berne a particulièrement attiré l'attention, car elle s'appuie sur des supports pédagogiques déjà largement diffusés, tels que le site web géologique « CSI Alps » de l'Université de Berne, ainsi que les chapitres consacrés à la géologie d'un manuel de géographie publié en 2023 par les éditions Westermann. Les contacts avec le personnel enseignant de Suisse romande ont également été très réjouissants. Ce dernier a manifesté un intérêt particulier pour la collection précitée et s’est également renseigné sur la possibilité de traduire le matériel pédagogique, ce que nous ne sommes malheureusement pas en mesure de proposer pour l'instant.

 

Des entretiens individuels avec des enseignants ont montré qu'il existe, en principe, un intérêt pour l'enseignement des Sciences de la Terre, mais que celui-ci est relégué au second plan en raison de plans d’études toujours plus chargés. Avec des offres pertinentes et convaincantes à l’intention du corps enseignant, qui puissent leur ouvrir des portes vers les sciences de la Terre, il est possible de compenser au moins partiellement cette tendance. Il ne faut toutefois pas passer sous silence le fait qu'un pourcentage considérable d’enseignants du gymnase n'a pas visité notre stand. Ce groupe, malheureusement en croissance, ne serait sans doute pas mécontent si les Sciences de la Terre étaient complètement supprimées des cursus scolaires. Les géographes humains en particulier, ainsi que les géographes en discipline complémentaire, de plus en plus souvent employés comme professeurs de géographie, n'ont guère accès aux Sciences de la Terre et ne s'efforcent pas non plus de le faire. Ils ne comprennent probablement pas l'intérêt et l'utilité des Sciences de la Terre pour la société et accordent la priorité aux thèmes liés à la géographie humaine. Dans ce domaine, il nous reste encore énormément de travail d’information à accomplir – et par « nous », il faut entendre toutes les personnes actives dans le domaine des Sciences de la Terre ! Le cas de Blatten illustre parfaitement à quel point les Sciences de la Terre et la géographie humaine sont étroitement liées dans la réalité et que nous aurions de bons arguments à faire valoir, à condition qu'ils soient présentés avec suffisamment de force et qu'ils soient entendus.

 

Parmi la large gamme d'excursions proposées, plus de 10 % des participants ont opté pour l'excursion géologique dans le petit parc de blocs erratiques près de la gare d'Anet, un succès que nous n’avions pas anticipé. Malgré un temps froid et humide avec un épais brouillard, tout le monde s'est réuni pour s'initier au « langage des roches » ; cela s’est fait, d'une part, à travers l'histoire géologique facile à comprendre d'un bloc erratique en conglomérat de Vallorcine et, d'autre part, à travers celle, beaucoup plus complexe, du gabbro d’Allalin, originaire de la vallée de Saas. Les blocs erratiques du gabbro d’Allalin, ainsi que les milliers de pierres ramassées dans les champs également en gabbro d’Allalin, sont largement répandus dans le Seeland et sont minutieusement documentés par Peter Thomet, de l'association « Patrimoine paysage et culturel du Pays des Trois-Lacs ». Cela a conduit à une nouvelle hypothèse étonnante concernant l'extension des glaciers du Rhône et du Valais. Enfin, l'importance historique et scientifique des blocs erratiques en Suisse en général et leur protection autrefois hésitante ont été abordées. Celle-ci n'a pris de l'ampleur qu'avec la diffusion de la théorie de la période glaciaire, sous la modalité de « Protection des blocs erratiques dans l'intérêt de la science et pour l'honneur du pays ».

 

Nous espérons que DialoGéo deviendra une institution incontournable pour la formation continue et l'échange de connaissances des enseignants en géographie et nous remercions chaleureusement l'équipe organisatrice de l'Association Suisse des Enseignants de Géographie (ASEG) pour son excellent travail. Même si tout n'a pas encore fonctionné à la perfection, cette édition a été pour nous un succès et nous serons ravis d'y participer à nouveau l'année prochaine.

 

Auteurs: Martin Wyss et Iwan Stössel

 

 

 

 

06_EGC2025

European Geothermal Congress 2025 in Zürich

Vom 6. bis am 10. Oktober 2025 fand der Europäische Geothermie-Kongress (European Geothermal Congress, EGC) im Kongresshaus Zürich statt. Der EGC ist der grösste Kongress im Bereich der Geothermie in Europa und findet nur alle drei Jahre statt. Er ist als solches der wichtigste Anlass im lokalen Geothermie-Sektor und es war grossartig, ihn nach 1999 (Basel) wieder einmal in der Schweiz zu haben. Organisiert wird der EGC vom European Geothermal Energy Council (EGEC), jeweils zusammen mit einem lokalen Veranstalter, was in diesem Falle die Geothermie Schweiz war. In Zürich besuchten dieses Jahr mehr als 1100 Teilnehmer aus über 40 Ländern den Kongress und die dazugehörige Exhibition mit mehr als 50 Ausstellern.

 

Neben den über 400 Vorträgen und Poster Präsentationen von Dienstag bis Donnerstag gab es viele Nebenschauplätze, wie zum Beispiel den «Superhot Rock Geothermal Research Lunch», um nur einen zu nennen. Das Networking wurde dabei unterstützt durch den sehr gut besuchten Ice Breaker am Montagabend und das Gala Dinner im Albisgüetli am Dienstagabend mit über 700 Teilnehmern. Am Freitag standen den Teilnehmenden zahlreiche Ausflüge zur Auswahl, so zum Beispiel einen Besuch beim geothermischen Kraftwerk in Riehen oder im Bedretto Untergrund Labor der ETH Zürich.

 

Geothermie Schweiz, die alljährlich das Forum connect4geothermal durchführt, integrierte dieses Forum in diesem Jahr als «Swiss Day» in den EGC. Nicht zuletzt führte dies zu einer aussergewöhnlich hohen Schweizer Beteiligung am EGC und vielen für die Schweiz relevanten Themen.

 

Falls ihr den diesjährigen EGC in Zürich verpasst habt, der nächste findet im Jahr 2028 in Budapest, Ungarn, statt.

 

 

Autor: Dieter Werthmüller. Co-Präsident CHGEOL

 

Foto 1: Patrick Kutschera während der Eröffnungszeremonie

 

Foto 2: Christian Minnig während der Semi-Plenary Session als Eröffnung zum Swiss Day.

 

 

05_Bundesrat nimmt Bericht zum Umgang mit Naturgefahren zur Kenntnis

Bundesrat nimmt Bericht zum Umgang mit Naturgefahren zur Kenntnis

Zum Umgang mit Naturgefahren in der Schweiz hat das Bundesamt für Umwelt (BAFU) 2016 einen Bericht erarbeitet. Dieser beinhaltet einen Aktionsplan mit 67 Massnahmen. Der Umsetzungsstand dieser Massnahmen wird nun zum zweiten Mal überprüft. Der dritte Standbericht folgt voraussichtlich 2030.

 

Die Umsetzung ist auf gutem Weg: 29 Massnahmen sind vollständig und weitere teilweise umgesetzt. Am weitesten fortgeschritten ist die Umsetzung der Massnahmen in den Handlungsfeldern «Gefahren- und Risikogrundlagen», «Vorsorge» sowie «Bewältigung und Regeneration». So verfügt die Schweiz beispielsweise seit 2023 über ein Erdbebenrisikomodell, das neben der Gefährdung auch mögliche Schäden abschätzt. Mit der Revision des Wasserbau- und Waldgesetzes sind die Kantone seit 2025 verpflichtet, ihre Gefahrengrundlagen bis 2031 mit Risikoübersichten und strategischen Gesamtplanungen zum Schutz vor Naturgefahren zu ergänzen. Ein weiteres Beispiel ist die Einführung des Konzepts der «Schwammstadt», bei dem Regenwasser in der Stadt gespeichert statt direkt abgeleitet wird, um die Folgen von Starkniederschlägen im urbanen Raum zu mildern.

 

Die bestehenden Massnahmen werden laufend überprüft, auch aufgrund von Naturereignissen wie den Unwettern 2024 und dem Bergsturz Blatten 2025, und bei Bedarf durch weitere Massnahmen ergänzt. Das Ziel ist es, alle Massnahmen bis Ende 2040 abzuschliessen und das Integrale Risikomanagement (IRM) in der ganzen Schweiz vollständig umzusetzen.

 

Weitere Informationen finden Sie auf dem Portal der Schweizer Regierung.

Il Consiglio federale prende atto del rapporto sulla gestione dei pericoli naturali

Nel 2016 l’Ufficio federale dell’ambiente (UFAM) ha elaborato un rapporto sulla gestione dei pericoli naturali, corredato da un piano d’azione composto da 67 misure. Lo stato di applicazione di queste misure è ora oggetto della seconda valutazione, il terzo rapporto è previsto per il 2030.

 

L’applicazione è a buon punto: 29 misure sono già state completate e molte altre risultano parzialmente realizzate. I campi d’azione «Dati di base dei pericoli e dei rischi», «Preparazione» e «Gestione dell’evento e rigenerazione» mostrano uno stato di applicazione particolarmente avanzato. Dal 2023 la Svizzera dispone inoltre di un modello del rischio sismico che consente di stimare non solo i possibili pericoli, ma anche i potenziali danni. A seguito della revisione della legge federale sulla sistemazione dei corsi d’acqua e della legge forestale, dal 2025 i Cantoni sono obbligati a integrare entro il 2031 la propria documentazione di base sui pericoli naturali con panoramiche dei rischi e pianificazioni globali strategiche nel settore della protezione contro i pericoli naturali. Un ulteriore esempio di misura innovativa è l’introduzione del concetto di «città spugna» che prevede di trattenere l’acqua piovana negli spazi urbani invece di convogliarla rapidamente nei sistemi di drenaggio, così da mitigare gli effetti delle precipitazioni intense.

 

Le misure in corso vengono monitorate costantemente e, se necessario, integrate in seguito a eventi naturali quali il maltempo del 2024 e la frana che ha colpito il Comune di Blatten nel 2025. L’obiettivo è completare tutte le misure entro la fine del 2040, assicurando l’attuazione integrale della gestione integrale dei rischi (GIR) in tutta la Svizzera.

 

Per maggiori informazioni, consultare il portale del Governo Svizzero.

Le Conseil fédéral prend connaissance du rapport sur la gestion des dangers naturels en Suisse

En 2016, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a élaboré un rapport sur la gestion des dangers naturel en Suisse, accompagné d’un plan d’action qui prévoit 67 mesures. La mise en œuvre de ces dernières fait actuellement l’objet d’un second examen, et un troisième rapport est prévu pour 2030.

 

La mise en œuvre est en bonne voie : 29 mesures sont entièrement achevées et d’autres le sont partiellement. Les mesures sont réparties en cinq champs d’action, dont les plus avancés du point de vue de la mise en œuvre sont « Documents de base sur les dangers et les risques », « Prévention » et « Maîtrise et rétablissement ». Dans le cadre du plan d’action, un modèle de risque sismique a été mis sur pied en 2023, capable d’évaluer non seulement la menace, mais également les dommages éventuels. En vertu des révisions de la loi sur l’aménagement des cours d’eau et de la loi sur les forêts, les cantons sont tenus depuis 2025 de compléter d’ici à 2031 leur documentation de base sur les dangers avec une vue d’ensemble des risques et une planification stratégique globale de la protection contre les dangers naturels. Le concept de la ville éponge constitue un autre exemple de mesure prise en lien avec le plan d’action. Il consiste à stocker dans la ville les eaux de pluie durant les fortes précipitations plutôt que de les évacuer immédiatement afin d’atténuer les conséquences de ces épisodes pluvieux en milieu urbain.

 

Les mesures en place sont en permanence réexaminées, notamment à la suite d’événements naturels tels que les intempéries de 2024 et l’éboulement de Blatten en 2025, et complétées par d’autres mesures si nécessaire. La Suisse a pour objectif d’achever d’ici à la fin 2040 la mise en œuvre de l’ensemble des mesures de gestion des dangers naturels, et d’appliquer pleinement la gestion intégrale des risques dans toute la Suisse.

 

Pour plus d'informations, consultez le portail du Gouvernement Suisse.